À propos

L’École d’éducation internationale : votre passeport pour devenir un citoyen du monde  et développer les qualités ambitieuses du Profil de l’Apprenant.

L’École d’éducation internationale a été la première du genre au Québec, ainsi qu’au Canada et l’une des trois au monde à être instaurée en 1987. C’est une école secondaire publique de la Commission scolaire des Patriotes entièrement dédiée au programme d’éducation internationale qui offre un espace éducatif et une formation de très haut niveau :

  • projet éducatif centré sur l’humanisme international;
  • cours de méthodologie et d’organisation du travail;
  • programmes enrichis et multiples projets interdisciplinaires;
  • service communautaire;
  • formation en informatique | Double plate-forme : PC et Macintosh;
  • activités culturelles et sportives diversifiées | Plus de 25 équipes sportives, salle de musculation, voyages, théâtre, spectacles, semaine interculturelle…
  • encadrement de grande qualité.

    Historique des Écoles Internationales

    L’Association des Écoles Internationales (ISA) a été créée à la Maison de l’UNESCO à Paris, en 1951, à titre d’organisation internationale non gouvernementale. Elle visait alors à favoriser la coopération entre ses écoles membres et avec toutes celles qui se souciaient de promouvoir une meilleure compréhension entre les nations. Elle comptait y parvenir en élaborant, entre autres, des normes communes en matière de programmes d’enseignement et d’examens.

    Bénéficiant d’un statut consultatif auprès de l’UNESCO, l’ISA a reçu, au début des années 60, le mandat d’élaborer « un programme commun d’enseignement de l’histoire à l’intention des élèves du niveau secondaire des cinq continents…» Il était prévu que ce programme soit sanctionné par la délivrance d’un certificat. Il a suscité un immense intérêt auprès de plusieurs universités et ministères de l’éducation. Ses promoteurs ont alors compris qu’il était opportun d’offrir à ces étudiants un programme commun et complet de deux ans d’études préparatoires à l’université, sanctionné par la délivrance d’un « baccalauréat ».

    Ce projet de baccalauréat international a permis de répondre aux besoins des élèves exposés à des systèmes d’éducation hétérogènes et de faciliter leur admission à l’université. En outre, il fournit l’occasion et le moyen de créer un système d’éducation novateur et sensible aux mutations de la société 1.

    L’ISA a reçu une subvention, échelonnée sur trois ans, du Twentieth Century Fund. Cette aide lui a permis de créer en 1965 un service spécialisé, initialement nommé « Service d’examens des écoles internationales» (ISES) qui s’est ensuite constitué en organisme indépendant avec le statut de fondation. En 1967, une conférence tenue à Sèvres a ratifié la structure et les règlements de la nouvelle organisation, qui a pris le nom d’« Office du baccalauréat international » (OBI).

    Le programme de l’IB ne couvrait cependant que les deux années préparatoires à l’université. Pour l’ISA, une véritable éducation internationale ne pouvait se limiter à ces deux années, « d’autant plus que la préoccupation de l’examen ne permettait pas de développer toutes les valeurs éducatives qui étaient la base de la philosophie du BI, notamment ce qu’Alec Peterson appelait la formation de l’homme complet » 1. Pour pallier cette lacune, l’Association des écoles internationales a élaboré, dans les années 80, un projet éducatif destiné aux élèves de niveau secondaire, mais non réservé exclusivement à ceux qui envisageaient d’accéder ensuite au programme de l’OBI.

    Le président de l’Association des écoles internationales était alors M. Robert Belle-Isle, ancien directeur général de la Commission scolaire régionale de Chambly, puis directeur de l’École internationale des Nations-Unies de New York. Sous sa direction, à la suite de nombreuses séances de travail dont un certain nombre ont eu lieu au Québec, l’ISA a élaboré un programme global qui a pris forme en 1987. Il a alors été mis en application dans trois écoles pilotes : l’École d’éducation internationale de la Commission scolaire régionale de Chambly au Canada, le Rijnlands Lyceum aux Pays-Bas et l’École St- Catherine’s à Buenos Aires, en Argentine. Selon M. Robert Belle-Isle, l’objectif éducatif général de ce nouveau programme se résume à préparer à l’avènement d’un humanisme international.

    Finalement, c’est l’IB (connue maintenant sous le nom du baccalauréat international) qui, en juillet 1992, a pris sous sa responsabilité le programme du secondaire et le préuniversitaire, avec un double programme s’inspirant des mêmes valeurs 2.

    Au Québec, le projet est né de l’initiative de la Commission scolaire régionale de Chambly qui a créée, en 1986, une école pilote intégrée à l’école McDonald-Cartier, afin de mettre en valeur l’excellence des jeunes du secteur public. Notre école s’est associée à l’ISA en 1987 sous le nom d’École d’éducation internationale et est devenue totalement autonome en 1988. Traditionnellement, les écoles internationales offraient surtout leurs services aux élèves étrangers. Notre école a ainsi été la première école d’éducation internationale au Québec et dans le monde à s’adresser prioritairement aux élèves autochtones. Elle a décerné ses premiers diplômes en juin 1991. Depuis 1987, ce programme international a connu un engouement inattendu au Québec. Afin de garantir un minimum de cohésion et d’uniformité des exigences, la nécessité s’est fait sentir, dès 1989, de regrouper les écoles offrant ce programme au sein d’un même organisme. C’est ainsi qu’est née, au mois de mars de la même année, la Société des écoles d’éducation internationale. Elle regroupe des écoles publiques et privées, francophones et anglophones de niveaux primaire, secondaire et collégial, situées dans diverses provinces canadiennes et à l’étranger. En plus de statuer sur les règles de sanction des études, elle s’emploie, de concert avec l’IB, à élaborer du matériel pédagogique uniforme en vue d’enrichir les différents programmes. Coordonnant les initiatives des différentes écoles, elle sollicite aussi leur collaboration pour assurer, entre autres, le perfectionnement du personnel enseignant engagé dans ce programme.

    L’implantation d’écoles d’éducation internationale au Québec et la création de la Société des écoles d’éducation internationale (SÉÉI) traduisent incontestablement le besoin de dispenser, au Québec et dans l’ensemble du Canada, un enseignement de qualité supérieure et reconnu partout dans le monde.

    À la suite de l’intégration des ordres d’enseignement primaire et secondaire dans les commissions scolaires du territoire, l’École d’éducation internationale a relevé de la Commission scolaire de l’Eau-Vive, et a accueilli encore les élèves doués et talentueux des commissions scolaires Jacques-Cartier et Mont-Fort.

    Depuis le 1er juillet 1998, l’École d’éducation internationale relève de la Commission scolaire des Patriotes et peut accueillir les élèves doués et talentueux de l’ensemble de son territoire.

    En septembre 2003, nous avons emménagé dans nos nouveaux locaux, à McMasterville, et accueillons toujours un nombre stable d’élèves de la 1re année du 1er cycle du secondaire à la 5e secondaire [± 1240 élèves].

    En avril 2004, la SÉÉI est devenue la SÉBIQ (Société des établissements du baccalauréat international du Québec) pour tenir compte de l’intégration des cégéps à ladite société.

    Sources
    1. Conférence de G. Renaud, prononcée le 16 avril 1994, à l’école Le Phare de Sherbrooke.
    2. Association des Écoles d’éducation internationale, Programme international d’études pour l’enseignement secondaire 11-16., Genève 1994